Bellaciao
Comment imaginer un « après » pour un lendemain qu’on refuse ?
Lors des dernières semaines, les frappes meurtrières sur les réfugiés de Rafah, la reconnaissance de l’État palestinien par l’Espagne, l’Irlande, la Norvège et la Slovénie, la nouvelle proposition de cessez-le-feu avancée par le président américain, ont accru les pressions sur Israël qui est menacé d’un isolement diplomatique inédit.
Le Hamas était « utile » à Israël pour marginaliser l’Autorité palestinienne. Son attaque massive du 7 octobre a été fort utile à Netanyahou pour unir le peuple israélien dans une guerre qualifiée de défensive, de survie de son existence en tant qu’Etat juif, pour poursuivre les objectifs constants d’éliminer celle d’un Etat Palestinien, avec l’aide de ses alliés de l’extrême droite religieuse. C’est moins pour détruire le Hamas et les otages capturés le 7 octobre 2023, que Nétanyahou a lancé son pays dans cette offensive dévastatrice contre la bande de Gaza et sa population, que pour préserver son propre avenir. La fin de la guerre serait aussi la fin de sa carrière politique, avec les jugements et les commissions d’enquête nationales et internationales qui l’attendent, dès le lendemain d’un cesser le feu. Alors à quoi bon pour lui et ses complices, imaginer un lendemain qui serait celui de la création d’un Etat palestinien. Il s’y est toujours refusé (...)
LIRE la suite sur mon blog :
https://allaingraux.over-blog.com/2...
Pour participer à ce forum, vous devez vous enregistrer au préalable. Merci d’indiquer ci-dessous l’identifiant personnel qui vous a été fourni. Si vous n’êtes pas enregistré, vous devez vous inscrire.