Pour lui, « les nazis en Ukraine » est une invention !!!???

6 novembre 2022 Roberto Ferrario 11 coms

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J’ai discuté avec un certain A. P. sur Facebook qui m’a traité de "tocard" parce qu’il pense que clarifier les choses et lutter pour la paix et contre les nazis c’est être complotiste et poutiniste.
Pour lui les nazis en Ukraine est une invention !!! ???
Très bien, peut-être est-il mal informé, je veux donc l’aider un peu...

Ici une photo que peux clarifier la "situation".

Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes est Valeri Zaloujny (Валерій Залужний). Il a été nommé à ce poste par Volodymyr Zelensky le 27 juillet 2021.
Photo publiée le 28 janvier 2022.
Valeri Zaloujny est au centre avec à sa droite Dmytro Kotsyubaylo, membre du Pravy Sektor (Secteur Droit) - formation d’extrême-droite -, ayant reçu la plus haute distinction d’Ukraine des mains de Volodymyr Zelensky le 1er décembre 2021. Valeri Zaloujny a d’ailleurs félicité ce jour-là Dmytro Kotsyubaylo.
Voir une statue de Stepan Bandera au premier plan à proximité de Dmytro Kotsyubaylo n’est pas une nouveauté… Mais l’innovation vient du fait qu’on voit également un portrait de Stepan Bandera en haut à droite sur la photo publiée par Valeri Zaloujny le 28 janvier 2022, avec en haut à gauche... une représentation de Roman Choukhevytch !!

- Roman Shukhevych est un ancien collaborationniste de l’Allemagne nazie et commandant du bataillon nazi Nachtigall, actif en 1941. Responsable de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne, il a participé aux massacres de Volhynie, menés entre 1942 et 1945, qui ont tué entre 35 000 et 100 000 civils polonais.

- Stepan Bandera Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bandera a dirigé l’Armée insurrectionnelle ukrainienne, qui a tué des milliers de Juifs et de Polonais, dont des femmes et des enfants, alors qu’elle combattait aux côtés de l’Allemagne nazie contre l’Armée rouge et les communistes.

- le capitaine Dmytro Kotsyubaylo a été décoré comme « héros » par le président ukrainien lui-même. The Times dresse le portrait suivant de Pravi Sektor : « le groupe est né en 2013 sous la forme d’un mouvement militarisé qui comprenait à la fois des extrémistes ultranationalistes et des partisans de droite, et est rapidement devenu un pilier de la lutte contre les séparatistes soutenus par la Russie. Bien que son aile politique ait fait un flop, ne parvenant pas à obtenir un seul siège aux élections de 2019, les unités de volontaires de Pravi Sektor sont largement considérées en Ukraine comme une force dévouée de volontaires patriotes engagés dans la préservation de l’intégrité territoriale du pays (...)
Alors que la menace d’une invasion russe se profile, Pravi Sektor s’est retrouvé dans une ère de prestige revitalisé, illustrée par la reconnaissance publique de Kotsyubaylo comme un héros national. Basés derrière la ligne de front en tant que force de réserve, les combattants de Pravi Sektor forment des réservistes et des volontaires dans toute l’Ukraine orientale. "Nous faisons partie intégrante de la défense de notre pays et nous nous coordonnons au plus haut niveau avec l’armée ukrainienne", a déclaré Kotsyubaylo ».
Il y a une osmose tellement importante entre Pravi Sektor et l’État ukrainien qu’il est normal de voir des écoliers visiter leurs camps d’entraînement, où on leur prodigue une vision totalement nationaliste de l’histoire du pays. C’est notamment le cas du récit autour de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne de Stepan Bandera, une organisation militaire nationaliste ukrainienne qui pendant la Seconde Guerre Mondiale a combattu l’Armée Rouge et les Nazis, mais qui a collaboré avec ces derniers.
L’armée de Stepan Bandera est en outre responsable du massacre de milliers de Polonais et de Juifs. Mais sa réhabilitation est en cours dans le pays depuis plusieurs années, même avant le mouvement Maidan de 2014. Il s’agit d’une révision réactionnaire de l’histoire devenue politique officielle. Les symboles banderistes comme le drapeau rouge et noir, que l’on peut percevoir même dans les manifestations à Paris, sont devenus de « simples » symboles nationaux.
L’extrême-droite, milices privées des oligarques ?

Il existe une face moins connue des forces d’extrême-droite : leurs relations avec les oligarques. En effet, plusieurs oligarques ukrainiens ont été parmi les principaux supports financiers des groupes paramilitaires nationalistes. Parmi ces oligarques on peut mentionner le magnat de l’énergie, Igor Kolomoïsky. Celui-ci a non seulement financé le régiment Azov, mais aussi les milices Dnipro 1 et Dnipro 2, Aidar et les Unités du Donbass. Comme l’écrivait en 2019 le journaliste nord-américain proche du Parti Démocrate Peter Cioth : « pendant le conflit entre l’Ukraine et les séparatistes soutenus par la Russie, M. Kolomoisky était prêt à faire n’importe quoi pour que son camp gagne - ce camp étant, à ce moment-là, le camp pro-occidental.
M. Kolomoisky est juif, possède la nationalité israélienne en plus de sa nationalité ukrainienne et a été un temps président du Conseil européen des communautés juives.
Pourtant, rien de tout cela ne l’a empêché de financer des milices néonazies en Ukraine, en particulier le tristement célèbre Bataillon Azov, tant qu’elles s’opposaient à la Russie (et que les propriétés de Kolomoisky n’étaient pas pillées) ». Kolomoïsky a cependant été sanctionné par les Etats-Unis en mars 2021. Non à cause de son soutien et financement à des groupes néonazis mais parce qu’entre temps il a commencé à financer des fractions parlementaires en froid avec les occidentaux. En effet, loin du récit héroïque que l’on fait actuellement des dirigeants ukrainiens, ceux-ci (dont Zelensky lui-même) et les oligarques utilisent les disputes entre la Russie et les impérialistes occidentaux pour améliorer leur position dans les négociations avec ces deux « blocs ». C’est l’histoire politique de l’Ukraine depuis la chute de l’URSS. En ce sens, le financement de brigades de criminels et de néonazies face à la Russie rentre dans la même logique : protéger leurs intérêts particuliers.
Quant au paradoxe apparent sur le fait que Kolomoïsky soit juif et qu’en même temps il finance des groupes affiliés au néonazisme, cela est utilisé aussi pour relativiser le véritable caractère politique de ces groupes. Certains pointent également le fait que Zelensky, lui-même juif, ne peut pas soutenir ou être soutenu par des « néonazis ».
Cela signifie oublier que ces organisations ont été fondées par des individus aussi réactionnaires qu’opportunistes, prêts à laisser de côté certaines de leurs « convictions » à la faveur du plus offrant. En ce sens, le journal israélien Haaretz, écrit à propos des crimes de ces bandes : « ses troupes [du Régiment Azov] ont été accusées de crimes de guerre par les Nations unies, tandis que son bras paramilitaire, le Corps national, a été lié à des attaques contre des Roms locaux et des membres de la communauté LGBT. Toutefois, si des groupes d’extrême droite ont commis des ratonnades au cours de la dernière décennie (…) la violence à l’encontre des Juifs est relativement rare ».
Que ces organisations s’attaquent moins aux populations juives ne veut pas dire qu’elles soient moins proches du néonazisme mais juste qu’elles mettent l’accent sur d’autres aspects de cette idéologie nauséabonde.

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Vos commentaires

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  • Le 7 novembre 2022 à 02:29, par Stirner
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    Merci pour cette mise au point précise et avertie. Cela devrait amener nombre de nos amis à réviser des positions forgées à l’écoute d’émissions propagandistes telles que celles -les pires d’ailleurs- balancées sans arrêt depuis des mois par des chaînes TV comme LCI.

  • Le 7 novembre 2022 à 04:41, par zorba
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    Sans oublier les propagandistes pro américains à la BHL, Glucksmann, Cohn-Bendit et Jadot tous anticommunistes, anti-russes et anti-chinois, les deux pays autoritaires qui causent des soucis à la planète alignée derrière la bannière étoilée américaine et son cache sexe qu’est l’UE revitalisation du Saint-Empire Romain Germanique.

  • Le 7 novembre 2022 à 09:12, par spartacus
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    Oui il y a des nazis et c ’est du devoir de la classe ouvriére de les combattre, tout autant que le boucher Poutine :

    En défense de l’Ukraine
    Contribution de la Fraction l’Étincelle au CPN (Conseil politique national) du NPA des 17 et 18 septembre 2022

    Bientôt sept mois d’une guerre de Poutine contre l’Ukraine qui marque l’actualité internationale même si elle n’occulte pas les nombreux chocs sociaux et politiques qui secouent la planète, dont la flambée de colère populaire au Sri-Lanka, une grève pour les salaires de 150 000 ouvriers agricoles au Bangladesh, l’interminable guerre d’Israël contre les Palestiniens, et sur un plan plus strictement politique, l’épisode du rejet par référendum du projet de nouvelle Constitution chilienne, qui montre une fois de plus comment la bourgeoisie peut noyer dans ses urnes la force de millions en lutte. La mobilisation de l’armée russe sur le front ukrainien a probablement encouragé l’Azerbaïdjan (et derrière, la Turquie ?) à reprendre les hostilités contre l’Arménie (à moins que l’Arménie n’ait elle-même relancé ce vieux conflit autour du Haut-Karabagh, ravivé en 2020 et non éteint).

    L’agression impérialiste de Poutine contre une Ukraine qu’il estime dans sa zone de domination, pèse lourd par ses répercussions sociales et politiques sur le reste de la planète. Du fait de la puissance russe, un des marchands mondiaux d’énergie, de nucléaire, d’agro-alimentaire, d’armements, de métaux rares, etc., les ruptures d’approvisionnement liées à la guerre et aggravées par des sanctions économiques pilotées (à géométrie variable) par l’impérialisme américain, engendrent des menaces accrues de faim dans le monde, d’inflation voire de récession dont les classes populaires font les frais au premier titre. Et les dirigeants des grandes puissances de la planète, de Biden à Scholz en passant par Macron, rejettent sans complexes sur cette guerre la responsabilité des désordres économiques mondiaux et imposent en son nom des sacrifices accrus aux populations. Là où il en va pourtant des tares de leur système d’exploitation capitaliste.

    Les classes populaires d’Ukraine paient au prix fort les ravages humains et matériels de cette guerre. Mais le coût militaire du conflit, comme les sanctions économiques et contre-sanctions de Poutine (qui lui-même ferme ses robinets de gaz vers l’Europe), est payé aussi par les classes populaires de Russie (inflation, salaires impayés, licenciements et chômage accru) comme de toute l’Europe voire au-delà. Comment se chauffer et manger cet hiver ? En France, c’est l’annonce de 10 % d’inflation bientôt sur l’énergie. En Allemagne, c’est une campagne « Frieren für den Frieden » (« avoir froid pour la paix ») lancée par la coalition gouvernementale SPD-Verts-Libéraux, qui impose aux classes populaires une « surtaxe » pour compenser les pertes des entreprises privées de gaz russe. En Russie pourtant, les géants publics et privés du gaz et du pétrole n’ont jamais fait autant de bénéfices sur leurs exportations ! En Europe, il y a aussi des « entreprises gagnantes de l’énergie chère » que les « Vingt-Sept » parlent de taxer ! Il y a des « gagnants » aussi du côté des marchands d’armes, du fait de l’augmentation partout des budgets militaires, aux USA mais aussi en France, au détriment des budgets sociaux et services publics. Et là encore, l’Ukraine a bon dos, à laquelle une infime partie de ces armes sont dédiées. La guerre qui s’y mène servirait plutôt de salon de l’armement. Au point que le ministre de la Défense ukrainien s’interroge et conseille : « Je me demande pourquoi les marchands d’armes allemands ne se décident pas à nous livrer des chars Léopard, par exemple. Cela leur rapporterait ! Si vous êtes le premier, les autres partenaires achèteront les mêmes chars pour nous. C’est dans l’intérêt du contribuable et de l’industrie. » (interviewé par Le Monde du 13 septembre)

    Alors à quand et comment la riposte des « perdants », à commencer par les travailleurs du continent européen, tous soumis aux mêmes problèmes de fin de mois, sur fond de fin du monde liés aux désastres écologiques ? À quand une mobilisation pour la défense d’intérêts communs de classe, à commencer par l’expression de la solidarité internationaliste avec le peuple ukrainien ? Qui, si ce n’est les révolutionnaires du continent – malgré leurs grandes faiblesses –, pourraient rassembler autour de telles perspectives ? Certainement pas une gauche allemande qui, au pouvoir, pressure au contraire les classes populaires. Pas non plus une gauche française, du PCF ou de la FI, muette depuis des mois sous couvert d’un « pacifisme » qui relève de l’union sacrée derrière Macron. De telle sorte qu’une extrême droite peut utiliser l’exaspération face à la vie chère pour mobiliser derrière un nationalisme « anti-Otan » : le 3 septembre dernier à Prague, 70 000 personnes se sont rassemblées pour réclamer du gaz russe et scander des slogans pro-Poutine (ami des « fachos »).

    Les révolutionnaires du continent ne pourraient-ils dégager les grandes lignes d’une politique commune ?

    Contre la guerre de Poutine et pour une victoire des classes populaires ukrainiennes et russes qui sauraient se liguer, fortes de la solidarité active des travailleurs du monde, à commencer par ceux de l’Europe. À noter qu’en Russie, la toute récente protestation publique d’élus municipaux allant jusqu’à réclamer la démission de Poutine, suggère qu’existe une hostilité croissante à la guerre dans le pays.

    Contre la militarisation accélérée des grands États de la planète, l’inflation des budgets militaires au détriment de services publics mis en charpie.

    Contre l’inflation galopante, par la mobilisation générale pour l’augmentation des salaires et leur indexation sur le coût de la vie, sous le contrôle des travailleurs.

    Contre les unions sacrées derrière des drapeaux nationaux, brandis un peu partout et pour un front des prolétaires qui partout souffrent des mêmes maux et devraient se donner la même perspective de renversement du capitalisme.

  • Le 7 novembre 2022 à 11:36, par Pedro
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    D’accord avec l’Etincelle qui a une position internationaliste. Cela dit, que ce soit l’Arménie qui ait relancé la guerre contre l’Azerbaïdjan (et la Turquie plus Israël qui livre des drones à l’Azerbaïdjan), j’y crois moyen.

  • Le 8 novembre 2022 à 08:20, par la forêt de Yablokov
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    Chers amis,

    Plusieurs auditeurs de la conférence du Café marxiste du 15 octobre 2022 sur les les affrontements inter-impérialistes en Ukraine depuis la fin du 19e siècle (lien direct ici : https://youtu.be/19iN-lznZaY) ont demandé précision sur les ouvrages cités (auteurs et titres pas toujours suffisamment audibles) :

    Voir notamment la thèse, essentielle, du chercheur germano-polonais Grzegorz Rossolinski-Liebe :

    Stepan Bandera, The Life and Afterlife of a Ukrainian Nationalist. Fascism, Genocide and Cult, Stuttgart, ibidem Press, 2014 (sa thèse) et

    « Debating, obfuscating and disciplining the Holocaust : Post-Soviet historical discourses on the OUN-UPA and other Nationalist movements », East European Jewish Affairs, vol. 42, n° 3, December 2012, p. 199-241, en ligne (« The OUN and Ethnic and Political Violence During and Ater the Second World War », p. 201-204), article qui résume la thèse

    Christopher Simpson, Blowback. America’s recruitment of Nazis and its effects on the Cold War, New York, Weidenfeld & Nicolson, 1988 (Der amerikanische Bumerang : NS-Kriegsverbrecher im Sold der USA, 1988), à paraître chez Delga, sous l’excellent titre allemand : Le boomerang américain : les criminels de guerre nazis à la solde des États-Unis, avec ma préface

    Richard Breitman et Norman Goda, , Hitler’s Shadow : Nazi War Criminals, US Intelligence and the Cold War, National Archives, 2010, http://www.archives.gov/iwg/reports/hitlers-shadow.pdf, dont le stupéfiant chapitre 5 « Collaborators : Allied intelligence and the Organization of Ukrainian Nationalists », p. 73-97. Traduction française récente, que je ne connais pas, À l’ombre d’Hitler, préface d’Éric Branca, Éditions Jean-Cyrille Godefroy, 2022

    Charles Bloch, Le IIIè Reich et le monde, Paris, Imprimerie nationale, 1986

    Fritz Fischer, ressortissant de RFA, ancien nazi nommé professeur à l’université de Hambourg en 1942, remarquable spécialiste des Buts de guerre de l’Allemagne impériale 1914-1918 ‑‑ traduction, très adoucie-censurée, du titre clair « La recherche de la puissance mondiale » Griff nach der Weltmacht, 1961, qui a fait scandale dans l’Allemagne d’Adenauer (et bien au-delà)

    Raùl Hilberg, La destruction des juifs d’Europe, Paris, Gallimard, 1991, 2 vol.

    Gregor Mitrovich, Undermining the Kremlin : America’s strategy to subvert the Soviet Bloc, 1947-1956, Ithaca, Cornell University Press, 2009 (1e édition 2000)

    Lacroix-Riz, Le Vatican, l’Europe et le Reich, Le choix de la défaite, Paris, Armand Colin, 2010

    Aux origines du carcan européen, 1900-1960. La France sous influence allemande et américaine, Paris, Delga-Le temps des cerises, 2016

    Bibliographie, surtout anglophone, sur la ligne Curzon, https://en.wikipedia.org/wiki/Curzon_Line, très succincte dans https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Curzon

    Non cités, mais importants, voire essentiels :

    Sigmund Diamond, Compromised Campus : the collaboration of Universities with the Intelligence Community, 1945-55, New York, Oxford University Press, 1992, sur l’embauche des Européens de l’Est collaborationnistes, ex-soviétiques ou non, dans les universités américaines, dont Nicolas Poppe (dont j’ai écorché le nom pendant la conférence)

    Uki Goñi, The Real Odessa : smuggling the Nazis to Perón’s Argentina, London, Granta Books, 2002, traduction, La véritable opération Odessa, La fuite des nazis vers l’Argentine, Paris, Delga, 2021

    Richard Aldrich, The hidden hand : Britain, America, and Cold War secret intelligence, London, John Murray, 2001

    Benjamin Tromly, Cold War Exiles and the CIA. Plotting to free Russia, Oxford, Oxford University Press, 2019.

    Stewart A. Stehlin, Weimar and the Vatican 1919-1933, German-Vatican Diplomatic Relations in the Interwar Years, Princeton, Princeton University Press, 1983

    Douglas Tottle, pionnier pas cité sur le nazisme dans l’Ukraine uniate, Fraud, Famine and Fascism. The Ukrainian Genocide Myth from Hitler to Harvard, Toronto, Progress Book, 1987, ouvrage en ligne

    Hansjakob Stehle, Eastern Politics of the Vatican 1917-1979, Athens, Ohio, 1981

    Tout complément de bibliographie pourra être trouvé dans :

    ma contribution à l’ouvrage paru chez Delga La Russie sans œillères, Paris, 2022, « Impérialismes dominants en Ukraine de l’avant 1914 au sauvetage-recyclage germano-américain des criminels de guerre banderistes (1890-1990) », p. 145-169,

    La préface susmentionnée à Christopher Simpson, Blowback.

    Amitiés à tous,

    Annie Lacroix-Riz

    Vous recevez ce courrier car vous êtes abonné à la liste de diffusion d’Annie Lacroix-Riz --- www.historiographie.info

  • Le 8 novembre 2022 à 22:50, par Stirner
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    A lire absolument : plus haut et intitulé "par Pedro- en parlant du nazisme
     7 novembre 1943", après avoir cliqué sur le long titre flou et précédé de la formule "en parlant du nazisme" ; à lire donc un article d’un journal communiste "initiative communiste", qui nous apprend que tous les pays occidentaux (sans exception) ont refusé de signer récemment une pétition -je crois que c’est le mot- à l’ONU , condamnant le nazisme et le racisme. Par pays occidentaux il faut entendre tous les pays européens + les USA, le Canada l’Australie etc...Un seul pays occidental a accepté de signer cette pétition ; c’st Israël et c’est tout à son honneur. Rendez-vous compte ; la France a refusé de signer une pétition condamnant le nazisme et le racisme ...Les choses cmmencent à devenir plus claires en même temps que plus nauséabondes s’agissant de l’Ukraine ...

  • Le 10 novembre 2022 à 16:48, par spartacus
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    Pourrait on avoir le texte de cette petition car cela serait un argument énorme, et sans ce texte on nous retorquera qu’il y avait autre chôse dans la petition qui empéchait de signer.

  • Le 11 novembre 2022 à 14:49, par Bellaciao
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    ""La Russie a soumis, vendredi 4 novembre 2022, un projet de résolution devant l’Assemblée générale des Nations unies (ONU) ""

    le texte est ici :

     https://digitallibrary.un.org/record/3992693?ln=fr

  • Le 12 novembre 2022 à 12:52, par Pedro
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    Le prétexte officiel est que la Russie justifie la guerre car l’Ukraine serait à dénazifier.
    https://www.geo.fr/geopolitique/pourquoi-plus-de-50-pays-ont-ils-refuse-de-signer-une-resolution-de-lonu-condamnant-le-nazisme-212480

  • Le 12 novembre 2022 à 14:43, par josefina
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    Merci à Bellaciao pour nous faire entendre une autre musique que le prêt-à-mâcher univoque de la quasi-totalité de la presse française


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