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Grèce. Graves menaces sur l’espoir soulevé par Syriza...
par antoine (Montpellier)
Publie le lundi 23 février 2015 par antoine (Montpellier) - Open-Publishing6 commentaires
L’Union Européenne veut casser la "contagion" aux autres peuples. Solidarité de lutte avec les Grecs contre le capitalisme européen !
Stathis Kouvelakis, membre du comité central de Syriza et professeur de philosophie politique au King’s College de Londres, explique dans une longue interview que continuer dans la voie empruntée par le parti d’Alexis Tsipras ne peut conduire qu’à l’échec.
“Le gouvernement Syriza n’aura pas d’autre choix que d’être un gestionnaire du cadre mémorandaire. Les petits aménagements seront certes des éléments d’amélioration, mais ils n’arriveront pas à transformer une situation économique et sociale totalement désastreuse. Cela conduira à la déception des espoirs et des attentes que l’électorat populaire a placés dans Syriza.”
[…] L’accord [signé vendredi dernier par le gouvernement avec l’Eurogroupe] prévoit de rembourser intégralement et à temps les créditeurs. Il prévoit surtout de mener à terme le programme précédent, c’est-à-dire que le pays acceptera d’être mis sous tutelle par les « institutions » — le nouveau nom de la Troïka —.
Le pays a accepté d’être mis sous tutelle
En fait, le gouvernement grec s’engage à ne prendre aucune mesure unilatérale, qui pourrait mettre en danger les objectifs budgétaires fixés par les créditeurs.L’action du gouvernement Syriza et sa capacité de mettre en œuvre son programme se retrouvent neutralisées par cet accord. Le cadre du mémorandum est maintenu dans sa quasi-intégralité, il faut être très clair là-dessus.
[…] Il y a une strangulation mise en place contre le gouvernement grec via le maillon le plus faible qui est le système bancaire. La pression est allée croissante lors des réunions de l’Eurogroupe pour que la Grèce accepte le cadre memorandaire, et si l’Allemagne a été la plus vindicative — avec la part de spectacle qui accompagne ces moments — aucune différenciation n’est apparue de la part des autres pays européens. Personne ne s’est opposé à l’Allemagne.
[…] Il faut être clair. Un certain nombre de points qui faisaient l’objet de débats au sein de Syriza ont été tranchés de façon négative. L’idée selon laquelle on pourrait rompre avec les politiques d’austérité en faisant l’économie d’une confrontation avec l’Union européenne a été invalidée dans les faits. La ligne majoritaire au sein de Syriza a évité de répondre clairement à un éventuel refus de négocier de la part des créanciers de la Grèce.
Messages
1. Grèce. Graves menaces sur l’espoir soulevé par Syriza... , 23 février 2015, 23:50, par yves
S’ils doivent sortir , ils sortiront (de l’UE) mais de grâce, solidarité avec SIRYZA, ou alors, tout ce qu’on écrit ici ne sont plus que de vains mots pour se faire plaisir mais qui ne feront RIEN avancer.
1. Grèce. Graves menaces sur l’espoir soulevé par Syriza... , 24 février 2015, 00:19, par Antoine (Montpellier)
La meilleure des solidarités c’est de considérer que Syriza peut admettre que l’on discute ses choix. Si l’on accepte cette compatibilité de la critique et du soutien face à l’UE, pas de problème. Si on les oppose, alors là on entre dans une conception de la politique qui enrégimente du soutien et divise en chassant les "critiqueurs" ! Les convergences qui se construisent en chassant les divergents sont vouées à l’échec. Et, au demeurant, personne ne joue à se faire plaisir dans cette affaire. Kouvélakis est un acteur sur place des évènements. Glezos n’en parlons même pas. Et ils ne concevraient pas un instant qu’on les assimile à des jeux stériles pour se faire plaisir et ne rien faire avancer. Sur ce dernier point c’est d’ailleurs du côté du gouvernement grec qu’il faudrait poser la question. Il n’est pas aberrant de penser que non seulement il ne fait rien avancer de décisif mais que même il recule ! Sur son programme. Ce n’est quand même pas rien ça, non ?
2. Grèce. Graves menaces sur l’espoir soulevé par Syriza... , 24 février 2015, 11:15, par JO
Et bien, si ces dirigeants grecs passent aussi à la trappe leur programme électoral notre confiance va vers le Peuple Grec qui doit avoir assez de maturité ,vu l’expérience passée, pour exiger de sortir de la misère et de l’extrême pauvreté ! Partant, je pense qu’il ne manquera pas à demander des comptes sur des promesses trahies ! A suivre de très prêt !
3. Grèce. Graves menaces sur l’espoir soulevé par Syriza... , 24 février 2015, 15:42, par V13
Transparence et charité ; voilà où en est ce qui reste de la gauche électoraliste et économiciste aujourd’hui. Au fait, n’était-ce pas d’emblée le programme de Podemos, anticorruption et méritocratie ? S’il y en a qui sont encore assez bêtes pour aller leur offrir un fauteuil, faudra pas venir chouigner (peu) après !
4. Grèce. Graves menaces sur l’espoir soulevé par Syriza... , 24 février 2015, 17:50, par Jap
Attention de ne pas décevoir le peuple qui avait mis tous ses espérances dans le discours de gauche, une nouvelle déception peut amener au pouvoir le Droite dure
1. Grèce. Graves menaces sur l’espoir soulevé par Syriza... , 24 février 2015, 18:58, par nOCTURNE
Tout ou presque a été dit sur la Grece . Il nous reste qu’a voir passer la rivière
Souhaitons bonne chance au peuple Grec.
Faire acte de solidarité avec eux serait une bonne chose , mais l’état des forces en France ne donne pas beaucoup d’espoir